Là où le temps finit sa route
en plein milieu du mois d’août
quand la plaine se fait longue
sous un dieu soleil de plomb.
Prend ta vie comme une lame
loin du vague et des larmes
pousse un cri de jouissance
et déferle ta vie en puissance.
quand tu as ce que tu as toujours voulu
quand tout est là comme rempli d’atmosphère
et que cela repose sur ce que tu n’oses plus faire.
Nulle victoire n’est de mise
quand le goût vient par surprise
qu’aucune alternative n’est requise
quand la fin jette son emprise.
J’ai percuté un rêve en plein jour
au détour de luttes et de trêves
j’ai dû croiser un jour la route
de ce qui ne devait pas se taire.
Il était là scotché sur le pare-brise,
ah mais que voilà la belle prise
sa face de clown me revenait à la gueule
et moi le broute-la-friche je restais seul.
Tous en scène damnés ! Et serrez vos coeurs de papier.
Prenez la lumière à l’aplomb de la dignité
et grimpez sur la scène d’une comédie cent fois détournée.