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Quand les bidons volent au vent, et que le sang n’a que le prix de l’argent

quand les hélicos déchirent l’air des villes, et que tout tourne autour du dieu baril

quand les violons jouent pour l’occident et les sirènes esseulées dans le vent,

je vois 150 tonnes de masse grise en l’air.

Mais putain combien dans le crâne de ceux à l’autre bout de la terre ?

 

 

La plaie béante de tes lèvres

brille de mille feux indécents

qui retombent en pluie fine

raide et maculée de sang.